Joël Fabius – Patrick LemaîtreAnimateurs- formateurs
Centre Départemental Ressources d’Éducation Prioritaire
14 rue Anne Frank
49043 Angers

Aux enseignants des R.E.P et des Z.E.P... et autres

PRESENTATION

Antenne départementale du Centre Académique de Ressources pour l’Education Prioritaire, le CDREP- centre départemental, implanté au CDDP ANGERS - créé en septembre 1999 dispose de deux animateurs - formateurs.

Employé chacun sur un mi-temps, nous souhaitons, en collaboration avec vos conseillers
pédagogiques et coordonnateurs, travailler avec vous.

Si vous en avez besoin  :

Joël Fabius permanence assurée au CDDP ANGERS chaque lundi de 9 à 13 h

Patrick Lemaître permanence assurée au CDDP ANGERS chaque mercredi de 9 à 13 h

Lors de ces permanences des rendez-vous peuvent être sollicités sur le reste de la semaine.

 

Le CDREP a pour vocation de tenter mise en réseaux et mutualisations d’expériences ; ses animateurs -formateurs sont prêts à répondre à vos demandes :

Actions de terrain - aide pédagogique, recherche quant à la gestion de la violence sur les sites scolaires, mise en place de projets…-. Actions de recherche documentaire liée à vos problématiques de terrain -langage en maternelle, éducation à la citoyenneté…-.

A titre d’exemples :

Image31.gif (1206 octets)Vous souhaitez mettre en place des actions ; nous pouvons étudier avec vous fond et forme du projet à mettre en oeuvre.

Image31.gif (1206 octets)Vous êtes confrontés à une classe difficile ; nous pouvons venir vous écouter, vous voir et tenter de vous aider hors présence hiérarchique.

Contacts :

J. Fabius – P. Lemaître

CDDP ANGERS tél. :02.41.66.91.31 Fax :02.41.47.48.39.

Adresse électronique : cdrep49@crdp-nantes.cndp.fr

I.E.N. responsable des Réseaux d'Education Prioritaire : Bruno RABILLER (A7)

Courrier : CDREP

CDDP ANGERS

14 rue Anne Frank

49043 Angers cedex 01

 


 COMPTE-RENDU DE STAGE "AGIR EN R.E.P."

SOMMAIRE

Image10.gif (2204 octets)

  1. Introduction
  2. L’Education Prioritaire

    2.1 Les critères de choix

    1. La carte de l’Académie
    2. Les lieux en Maine et Loire
    3. Les contacts en Maine et Loire

3. Les points abordés au cours du stage

3.1 Un peu d’histoire ! Les grandes étapes des ZEP -origine, création, relance, enjeux- (A.Bourgarel)

3.2 Relance et création des ZEP/REP

3.2-1 Les 10 propositions

3.2-2 Ateliers de réflexion et échanges d’expériences autour des propositions ministérielles

        1. Réflexion autour d’une typologie des ZEP
        2. Echanges d’expériences

3.3 Aspects pratiques

      1. Le pilotage
      2. Les Centres de Ressources accessibles sur l’Internet

4. Comptes rendus des commissions responsables institutionnels, coordonnateurs, )

4.1 Les responsables institutionnels

4.2 Les coordonnateurs

5 . Bilan

6. Pistes bibliographiques.

Image11.gif (2094 octets)

1. Introduction

Au moment où les REP se mettent en place, le stage " Agir en REP " des 27 et 28 septembre se donnait pour objectifs de faire un tour d’horizon le plus complet possible de ce que la relance de l’Education Prioritaire impliquait dans notre département pour les équipes engagées dans ce processus et pour les partenaires de l’école à travers la mise en place des Contrats de Réussite d’une part et des Contrat Educatifs Locaux d’autre part.

Ce document tente donc, bien modestement et de façon thématique, de rappeler quelles ont été nos interrogations et les étapes de notre réflexion, de proposer une synthèse des débats que nous avons eu et des pistes que nous avons explorées et d’apporter les quelques outils qu’il nous semblait utiles de mettre à la disposition de tous. On trouvera donc pour chaque thème abordé : un rappel de l’objectif, un référent (texte ou personne) ainsi qu’ une tentative de synthèse de la réflexion).

Chacun a pu mesurer pendant ces deux journées tout le chemin qui restait à parcourir pour parvenir à une véritable mise en réseau des différents espaces éducatifs dans lesquels chacun de nous évolue. Notre souhait, maintenant est que ce premier contact permette la mise en œuvre de démarches communes au sein du département et que le Centre Départemental de Ressources pour L’Education Prioritaire y contribue dans la mesure des moyens qui seront les siens

L’équipe d’animation

                                                                        haut de page

2 . L’Education Prioritaire

En réponse aux interrogations formulées sur les critères ayant déterminés les choix des différents REP du département, les précisions suivantes étaient apportées.

Image12.gif (3821 octets)

2.1 Les critères de choix

Pour le premier degré

Pour le second degré

Les pourcentages d’enfants étrangers (source CAF)                     haut de page

2.2 La carte de l’Académie

Image13.gif (27796 octets)

                                    haut de page

Image14.gif (2217 octets)2.3 Les lieux en Maine et Loire

 

REP N°04901 ANGERS LURCAT

ZEP N°04906
ECOLE MATERNELLE PAUL VALERY 2 RUE MAURICE SUARD 49100 ANGERS
ECOLE MATERNELLE RASPAIL 11 RUE RASPAIL 49100 ANGERS
ECOLE MATERNELLE GERARD PHILIPE 60 RUE DES PETITES PANNES 49100 ANGERS
ECOLE MATERNELLE VOLTAIRE 1 RUE DU MORVAN 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE PAUL VALERY 2 RUE MAURICE SUARD 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE TARTIFUME 4 RUE RENEE 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE GERARD PHILIPE 60 RUE DES PETITES PANNES 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE RASPAIL 2 RUE RASPAIL 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE VOLTAIRE 1 RUE DE TOURAINE 49100 ANGERS
COLLEGE JEAN LURCAT BOULEVARD ROBERT SCHUMAN 49017 ANGERS CEDEX 01

HORS ZEP
ECOLE MATERNELLE HENRI CHIRON 281 AVENUE PASTEUR 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE HENRI CHIRON 281 AVENUE PASTEUR 49100 ANGERS
COLLEGE CALIFORNIE 15 IMPASSE AMPERE 49035 ANGERS CEDEX 01
REP N°04906 ANGERS MONTAIGNE
ZEP N°04908
ECOLE MATERNELLE LE DAGUENET 2 RUE ALEXIS GILLIER 49100 ANGERS
ECOLE MATERNELLE LAREVELLIERE 30 RUE ST EXUPERY 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE LE DAGUENET 37 BOULEVARD DES DEUX CROIX 49100 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE LAREVELLIERE 2 RUE JOSEPH CUSSONNEAU 49100 ANGERS
COLLEGE MONTAIGNE 1 RUE JOSEPH CUSSONNEAU 49100 ANGERS

 

REP N°04902 ANGERS VILAR

ZEP N°04907
ECOLE MATERNELLE ALDO FERRARO 4 RUE HENRI CHIRON 49000 ANGERS
ECOLE MATERNELLE JULES VERNE SQUARE FRANCOIS MAURIAC 49000 ANGERS
ECOLE MATERNELLE CLAUDE MONET 15 BOULEVARD D ARBRISSEL 49000 ANGERS
ECOLE MATERNELLE ROBERT DESNOS 2 RUE LOUIS BOISRAME 49000 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE ALDO FERRARO 4 RUE HENRI CHIRON 49000 ANGERS
ECOLE MATERNELLE PIERRE ET MARIE CURIE 18 RUE COL DE SAUVEBOEUF 49000 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE PIERRE ET MARIE CURIE 18 RUE COL DE SAUVEBOEUF 49000 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE JULES VERNE 30 SQ FRANCOIS MAURIAC 49000 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE ROBERT DESNOS 2 RUE LOUIS BOISRAME 49000 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE CLAUDE MONET 17 BOULEVARD D'ARBRISSEL 49000 ANGERS
COLLEGE JEAN VILAR 21 RUE FRANCOIS MAURIAC 49035 ANGERS CEDEX 01

HORS ZEP (REP N°04902 ANGERS VILAR suite)
ECOLE MATERNELLE MONTESQUIEU 35 RUE DE LA BARRE 49000 ANGERS
COLLEGE FRANCOIS RABELAIS 1 RUE PIERRE MELGRANI 49016 ANGERS CEDEX 01
ECOLE ELEMENTAIRE MARCEL PAGNOL 41 RUE DE SALPINTE 49000 ANGERS
ECOLE MATERNELLE JEAN-JACQUES ROUSSEAU 5 RUE DU MARECHAL JUIN 49000 ANGERS
ECOLE MATERNELLE MARCEL PAGNOL 41, RUE DE SALPINTE 49000 ANGERS
ECOLE ELEMENTAIRE JEAN-JACQUES ROUSSEAU 5 RUE DU MARECHAL JUIN 49000 ANGERS

 

REP N°04903 SAUMUR MENDES-FRANCE

ZEP N°04904
ECOLE MATERNELLE JEAN ROSTAND RUE EMMANUEL CLAIREFOND 49400 SAUMUR
ECOLE MATERNELLE JULES FERRY RUE DU CHEMIN VERT 49400 SAUMUR
ECOLE MATERNELLE LE PETIT POUCET RUE DU CHEMIN VERT 49400 SAUMUR
ECOLE ELEMENTAIRE JEAN ROSTAND 330 RUE E. CLAIREFOND 49400 SAUMUR
ECOLE ELEMENTAIRE CHARLES PERRAULT RUE DU CHEMIN VERT 49400 SAUMUR
ECOLE ELEMENTAIRE JULES FERRY RUE DU CHEMIN VERT 49400 SAUMUR
COLLEGE PIERRE MENDES FRANCE 839 RUE DU CHEMIN VERT 49405 SAUMUR CEDEX
HORS ZEP
ECOLE MATERNELLE LES VIOLETTES 260 RUE FRICOTELLE 49400 SAUMUR
ECOLE ELEMENTAIRE JACQUES PREVERT RUE BEULE 49400 SAUMUR

 

REP N°04904 CHOLET

ZEP N°04903
ECOLE MATERNELLE C1 ZEP RUE CHARLEMAGNE 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE C2 ZEP AVENUE GEORGES BIZET 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE C3 ZEP 15 AVENUE KENNEDY 49300 CHOLET
COLLEGE JOACHIM DU BELLAY 3 SQUARE DE LIRE 49300 CHOLET
HORS ZEP
ECOLE MATERNELLE BUFFON 10 AV DU LT COL DE MALLERAY 49300 CHOLET
ECOLE MATERNELLE JULES VERNE AVENUE MOCRAT 49300 CHOLET
ECOLE MATERNELLE LA GIRARDIERE 63 RUE DE LA GIRARDIERE 49300 CHOLET
ECOLE MATERNELLE LES TURBAUDIERES 3 RUE DES ORFEVRES 49300 CHOLET
ECOLE MATERNELLE CHAMBORD RUE DE FONTEVRAULT 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE BUFFON 14 AV DU LIEU COL DE MALLERAY 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE JULES VERNE AVENUE MOCRAT 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE LA GIRARDIERE 63 RUE DE LA GIRARDIERE 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE LES TURBAUDIERES 1 RUE DES ORFEVRES 49300 CHOLET
ECOLE ELEMENTAIRE CHAMBORD RUE DE CHAMBORD 49300 CHOLET

 

REP N°04905 CHATEAUNEUF JACQUES PREVERT

HORS ZEP
ECOLE ELEMENTAIRE 4 RUE MAX RICHARD 49330 MARIGNE
ECOLE ELEMENTAIRE PAUL GAUGUIN RUE DES ECOLES 49330 JUVARDEIL
ECOLE ELEMENTAIRE HENRI LEBASQUE RUE DU STADE 49330 CHAMPIGNE
ECOLE ELEMENTAIRE MARCEL PAGNOL CHEMIN DE RONDE 49330 CHATEAUNEUF /SARTHE
ECOLE ELEMENTAIRE CAMILLE FASILLEAU 11 RUE DU 11 NOVEMBRE 49125 CHEFFES
ECOLE ELEMENTAIRE RUE ALBERT PRIEUR 49330 CHERRE
ECOLE ELEMENTAIRE LE BOURG 49330 CONTIGNE
ECOLE ELEMENTAIRE ALPHONSE DAUDET 9 RUE DU Gal DE GAULLE 49330 ETRICHE
ECOLE MATERNELLE MARIE LAURENCIN 11 AVENUE DE LA GARE 49125 TIERCE
ECOLE ELEMENTAIRE ANDRE GUINEBERT 3 RUE DES ECOLES 49330 MIRE
ECOLE ELEMENTAIRE 1 RUE DU GRAND CHEMIN 49330 QUERRE
ECOLE ELEMENTAIRE LE RONDEAU 44 RUE D ANJOU 49125 TIERCE
ECOLE ELEMENTAIRE 10 RUE DES ECOLES 49460 ECUILLE
ECOLE MATERNELLE 5 RUE DES ECHEVINS 49330 MIRE
ECOLE MATERNELLE 2 RUE PAUL CHERBONNEAU 49330 SOEURDRES
ECOLE MATERNELLE MARCEL PAGNOL CHEMIN DE RONDE 49330 CHATEAUNEUF / SARTHE
ECOLE ELEMENTAIRE ROUTE DE CHEMIRE 49330 BRISSARTHE
COLLEGE JACQUES PREVERT 4 RUE DES FONTAINES 49330 CHATEAUNEUF /SARTHE

 

REP N°04907 TRELAZE

ZEP N°04902
ECOLE MATERNELLE LA MARAICHERE 18 RUE LUDOVIC MENARD 49800 TRELAZE
ECOLE MATERNELLE ROBERT DAGUERRE 27 RUE JULES FERRY 49800 TRELAZE
ECOLE MATERNELLE JEAN JAURES 12 RUE DE BEL AIR 49800 TRELAZE
ECOLE MATERNELLE GERARD PHILIPE 255 BOULEVARD ELISEE RECLUS 49800 TRELAZE
ECOLE MATERNELLE JACQUES PREVERT 19 RUE EDOUARD BRANLY 49800 TRELAZE
ECOLE ELEMENTAIRE LA MARAICHERE 59 RUE LUDOVIC MENARD 49800 TRELAZE
ECOLE ELEMENTAIRE HENRI ET YVONNE DUFOUR 25 RUE EDOUARD BRANLY 49800 TRELAZE
ECOLE ELEMENTAIRE PAUL FORT 259 RUE ELISEE RECLUS 49800 TRELAZE
ECOLE ELEMENTAIRE ROBERT DAGUERRE 29 RUE JULES FERRY 49800 TRELAZE
COLLEGE JEAN ROSTAND 142 AVENUE DE LA REPUBLIQUE 49800 TRELAZE

 

 

Soit : 9 collèges, 78 écoles et 12788 élèves (source IA)

                                        haut de page

Image15.gif (1385 octets)2. 4 Les contacts en Maine et Loire

L’organisation du stage et les emplois du temps très chargés des différents participants n’a pas permis la présence de tous les stagiaires au même moment . On trouvera dans le tableau ci après la liste de tous les responsables, coordonnateurs, animateurs et personnes ressources de l’Education Prioritaire du Département. Une mise à jour pourra être réalisée si certains éléments étaient manquants ou inexactes.

Centre Départemental de Ressources pour l’Education Prioritaire (CD REP)

14 rue Anne Frank Angers Tel : 02 41 66 31 (permanences les lundis et mercredis)

Responsable : B. RABILLER (IEN ANGERS 7) Tel : 02 41 79 65

Formateurs : J.FABIUS Tel : 02 41 69 41 46

P.LEMAITRE Tel : 06 62 84 72 59 ou 02 41 62 15 79

 

REP SAUMUR
Responsable Mme DUDE (IEN)

Tel

02 41 51 30 29

Fax

02 4151 30 29

E.mail

Coordonnateur 1er degré Mme C.PIRECKI

Tel

06 87 13 34 56

Fax

E.mail

Coordonnateur 2nd degré Mr J.M DUBRANNA

Tel

02 41 50 19 12

Fax

E.mail

CP AIEN Saumur Mme C. RICHARD

Tel

02 41 51 05 06

Fax

E.mail

REP CHOLET
Responsable Mme N. AVEDIAN (P,Col)

Tel

02 41 62 37 39

Fax

02 41 62 45 89

E.mail

dubellay49cholet@wanadoo.fr
Coordonnateur 1er degré Mr P.LEMAITRE

Tel

06 62 84 72 59

Fax

E.mail

PLemaCAPA@aol.com
Coordonnateur 2nd degré Mme A.NEVEU

Tel

02 41 62 37 39

Fax

02 41 62 45 89

E.mail

dubellay49.cholet@wanadoo.fr
IEN CHOLET 1 Mme H.DUPE

Tel

02 41 62 15 79

Fax

02 41 62 15 79

E.mail

aulne.dupe@wanadoo.fr
REP ANGERS SUD
Responsable Mr A.CAUDRON (P,Col)

Tel

02 41 66 96 84

Fax

02 41 68 41 26

E.mail

Coordonnateur 1er degré Mr Ph. HOUSSIN

Tel

02 41 36 09 87

Fax

E.mail

Coordonnateur 2nd degré Mr J.RABILLOUD

Tel

02 41 47 18 42

Fax

E.mail

Animateur C.Réussite Mme A.DANDEVILLE

Tel

02 41 47 30 80

Fax

E.mail

CPAIEN Angers 4 Mme A.DARTIGUENAVE

Tel

02 41 68 79 51

Fax

E.mail

Animateur C.Réussite Mr J. LE KYHUONG

Tel

02 41 73 24 70

Fax

E.mail

CPC EPS Angers 9 Mr P.MARTIN

Tel

O2 41 68 79 64

Fax

E.mail

REP ANGERS NORD
Responsable Mr J.B GALIANA (P,Col)

Tel

02 41 43 96 61

Fax

02 41 43 85 13

E.mail

Coordonnateur 1er degré Mr Y.ROUSSIN

Tel

02 41 43 42 59

Fax

E.mail

Coordonnateur 2nd degré Mme A.GIRARD

Tel

02 41 93 01 31

Fax

E.mail

CPAIEN Angers 2 Mr J.PAPIN

Tel

02 41 44 35 71

Fax

02 41 45 27 23

E.mail

Animatrice C.Réussite Mme N.CHARRON

Tel

02 41 43 42 59

Fax

E.mail

"Relais" Collège Montaigne Mme A.GLAZIOU

Tel

02 41 86 76 37

Fax

E.mail

REP TRELAZE
Responsable Mr L. GINER (P,col)

Tel

02 41 69 01 80

Fax

02 41 69 73 23

E.mail

gin.tribu@wanadoo.fr
Coordonnateur 1er degré Mr H.FAES

Tel

02 41 69 02 18

Fax

E.mail

Coordonnateur 2nd degré Mme J.PLARD

Tel

02 41 69 86 69

Fax

02 41 69 86 69

E.mail

Coordonnateur 2nd degré Mme K.ABELARD

Tel

02 41 34 10 00

02 41 34 10 00

E.mail

dame.abelard@infonie.fr
IEN Angers 3 Mr G.LHEUREUX

Tel

02 41 66 36 50

02 41 66 36 50

E.mail

REP CHATEAUNEUF
Responsable Mr G.MARINIER (IEN)

Tel

02 41 68 79 57

Fax

02 41 68 79 57

E.mail

Coordonnateur 1er degré Mme E.MARTINET

Tel

02 41 42 02 51

Fax

E.mail

Coordonnateur 2nd degré Mr S.BEGUE

Tel

02 41 57 79 55

Fax

E.mail

 

Mme DUDE (IEN)

Tel

02 41 51 30 29

Fax

02 4151 30 29

E.mail

Mme C.PIRECKI

Tel

06 87 13 34 56

Fax

E.mail

Mr J.M DUBRANNA

Tel

02 41 50 19 12

Fax

E.mail

Mme C. RICHARD

Tel

02 41 51 05 06

Fax

E.mail

Mme N. AVEDIAN (P,Col)

Tel

02 41 62 37 39

Fax

02 41 62 45 89

E.mail

dubellay49cholet@wanadoo.fr
Mr P.LEMAITRE

Tel

06 62 84 72 59

Fax

E.mail

PLemaCAPA@aol.com
Mme A.NEVEU

Tel

02 41 62 37 39

Fax

02 41 62 45 89

E.mail

dubellay49.cholet@wanadoo.fr
Mme H.DUPE

Tel

02 41 62 15 79

Fax

02 41 62 15 79

E.mail

aulne.dupe@wanadoo.fr
Mr A.CAUDRON (P,Col)

Tel

02 41 66 96 84

Fax

02 41 68 41 26

E.mail

Mr Ph. HOUSSIN

Tel

02 41 36 09 87

Fax

E.mail

Mr J.RABILLOUD

Tel

02 41 47 18 42

Fax

E.mail

Mme A.DANDEVILLE

Tel

02 41 47 30 80

Fax

E.mail

Mme A.DARTIGUENAVE

Tel

02 41 68 79 51

Fax

E.mail

Mr J. LE KYHUONG

Tel

02 41 73 24 70

Fax

E.mail

Mr P.MARTIN

Tel

O2 41 68 79 64

Fax

E.mail

Mr J.B GALIANA (P,Col)

Tel

02 41 43 96 61

Fax

02 41 43 85 13

E.mail

Mr Y.ROUSSIN

Tel

02 41 43 42 59

Fax

E.mail

Mme A.GIRARD

Tel

02 41 93 01 31

Fax

E.mail

Mr J.PAPIN

Tel

02 41 44 35 71

Fax

02 41 45 27 23

E.mail

Mme N.CHARRON

Tel

02 41 43 42 59

Fax

E.mail

Mme A.GLAZIOU

Tel

02 41 86 76 37

Fax

E.mail

Mr L. GINER (P,col)

Tel

02 41 69 01 80

Fax

02 41 69 73 23

E.mail

gin.tribu@wanadoo.fr
Mr H.FAES

Tel

02 41 69 02 18

Fax

E.mail

Mme J.PLARD

Tel

02 41 69 86 69

Fax

02 41 69 86 69

E.mail

Mme K.ABELARD

Tel

02 41 34 10 00

02 41 34 10 00

E.mail

dame.abelard@infonie.fr
Mr G.LHEUREUX

Tel

02 41 66 36 50

02 41 66 36 50

E.mail

Mr G.MARINIER (IEN)

Tel

02 41 68 79 57

Fax

02 41 68 79 57

E.mail

Mme E.MARTINET

Tel

02 41 42 02 51

Fax

E.mail

Mr S.BEGUE

Tel

02 41 57 79 55

Fax

E.mail

                                          haut de page

Image16.gif (1845 octets)3. Les points abordés au cours du stage

3.1. Un peu d’histoire ! Les grandes étapes des ZEP

 

origine, création, relance, enjeux

 

Le texte d’Alain BOURGAREL (Instituteur) .proposé ci-dessous, extrait de la revue Ville Ecole Intégration N° 117 de juin 1999, retrace l’histoire des ZEP et pose la question de leur sens au moment ou le dispositif est de nouveau relancé. Il répond ainsi indirectement aux nombreuses questions posées lors de la préparation du stage sur l’objet, les enjeux et les raisons de la création des REP en général et de ceux du Maine et Loire en particulier qui n’ont pu être approfondies lors de ces deux journées.

Voir également dans le chapitre 7 " les centres de ressources " comment contacter VEI.

Les initiateurs de l'idée de ZEP, en 1969, s'inspirant de l'exemple britannique, ne visaient que des situations scolaires extrêmes, locales et limitées en nombre.

La circulaire fondatrice de 1981, qui a mis en place une mécanique comparative dans chaque académie, la relance de 1990 puis celle de 1998 ont provoqué des extensions successives du dispositif : extension du nombre des ZEP-REP et des enseignants concernés, extension des zones de la politique de la ville, extension de la durée des projets.

Sans rejeter l'évolution en cours, il apparaît nécessaire de retrouver le sens initial du dispositif en concentrant l'effort sur le petit nombre de ZEP en péril dans certaines académies.

Parler de situations ponctuelles

Il y a juste trente ans, en mai 1969, paraissait en France dans la revue Interéducation (1) le premier article présentant la notion de zone d'éducation prioritaire. Intitulé " Pour ou contre les ZEP ? ", il montrait à la fois l'intérêt du dispositif et certaines dérives possibles. Aujourd'hui, on constate qu'au lieu de briser l'unité du service public de l'Éducation nationale - la crainte de l'époque - ce dispositif a permis que ne s'élargisse pas le fossé, préexistant, entre lieux où l'école fonctionne normalement et lieux où elle doit faire un effort permanent d'adaptation : ce fut donc bien un dispositif d'unification du service public.

Mais tout change, tout évolue et la conception première est bien éloignée des pratiques en cours.

En 1969, le chômage était limité et les cités HLM étaient de " grands ensembles " où se brassaient diverses catégories de la population. Des questions débattues dans le grand public sont maintenant oubliées : par exemple, pour l'Éducation nationale, c'était l'unification des filières (écoles primaires-cours complémentaires/lycées-universités), pour le logement c'était la résorption des bidonvilles. L'application des lois Fouchet de 1959 et Debré de 1964, sur chacun de ces deux thèmes, captait les énergies et laissait dans l'ombre des situations de défaillances locales très graves.

Les initiateurs de l'idée de ZEP, reprise du rapport Plowden de 1967, n'avaient pas l'ambition de réformer le système éducatif français. Ils ne cherchaient qu'à " dire ", qu'à se faire entendre sur une réalité occultée par tous (pouvoirs publics, recherche pédagogique mais aussi partis et syndicats), qu'à résoudre des problèmes locaux très circonscrits.

Lorsqu'est fermée l'école de la cité d'urgence de Villeneuve-laGarenne (Hauts-de-Seine), en 1964, pour cause de résorption de la cité, le constat est accablant : un quart des élèves a fait toute sa scolarité (c'est-à-dire de 4 à 14 ans) sans avoir appris à lire et sans que nul ne s'en soit offusqué. " Situation inévitable, regrettable certes, mais évidente vu le public concerné " dit-on alors aux enseignants à qui on ne donnera pas la consigne de modifier leurs pratiques mais simplement de se taire.

L'équipe pédagogique sortante, spontanément, écrivit une sorte de rapport. Sans que l'on sache exactement par quel cheminement, ce rapport fut publié par la revue Liaisons sociales, lançant un pavé dans la mare. Puis ce fut le mouvement syndical unitaire des écoles des cités de transit du Port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) qui fit à nouveau émerger dans la presse l'existence de situations intolérables mais cachées (Le Monde du 4 novembre 1966).

Une coordination informelle rassembla épisodiquement de 1963 à 1970 des écoles du même genre repérées à Nantes, Caen, Toulouse, Marseille, Strasbourg, et Lyon. Une association fut envisagée mais la réunion constitutive, en 1966, n'eut pas de suites. Prendre la parole sur ces " écoles pourries " et proposer pour elles une solution qui surmonte la contradiction des " classes handicapés sociaux " apparues en décembre 1965, voilà ce que proposait le texte fondateur.

Agir dans quelques territoires limités

À la phase pédagogique et plus ou moins associative des années soixante, succédèrent, en 1972, une phase syndicale où les ZEP devenaient une revendication puis, en 1978, une phase politique, où un dispositif prioritaire devenait un objectif de programme gouvernemental.

Mais que ce soit pour l'une ou pour l'autre étape, il s'agissait de prendre en compte des situations extrêmes, limitées en nombre et en surface, comme l'étaient d'ailleurs les ZEP britanniques dont faisait état le du rapport Plowden.

Image17.gif (2454 octets)L'article d'Interéducation de 1969, comme la revendication syndicale du SGEN-CFDT de 1972 ou l'objectif politique du PS de 1978 provoquèrent des articles polémiques dans L'École et la Nation, L'École libératrice, Les Équipes enseignantes et bien d'autres... Mais c'était en raison de la nature du dispositif envisagé et non pour son ampleur, car on ne visait qu'à résoudre des problèmes locaux, rares et, pensait-on, éphémères. Ce qui choquait, c'était d'admettre publiquement une si grave défaillance du système éducatif dans quelques lieux et de proposer une inégalité de traitement pour la résoudre. Pourtant, chacun savait bien, déjà, que l'égalité formelle n'était pas réelle, puisque les enfants des hauts plateaux d'Auvergne ne trouvaient pas les mêmes prestations de l'Éducation nationale que ceux du cinquième arrondissement de Paris. De plus, le refus de prise en considération des réalités locales culturelles et sociales dans des zones particulièrement caractérisées entraînait des dysfonctionnements présentés comme inévitables. Le " mouvement " des instituteurs permettait vite de repérer ces lieux où personne ne voulait aller.

En 1981 : le comparatif au lieu du superlatif

Avec la réception du télex du 3 juin 1981 annonçant la création des ZEP, les initiateurs de cette idée tombèrent des nues : peu de gens avaient entendu parler de cette affaire, même parmi les responsables divers du système éducatif,- et ce n'est qu'installé depuis quelques jours seulement rue de Grenelle qu'Alain Savary, le nouveau ministre de l'Éducation nationale, avait décidé d'appliquer cet objectif bien modeste de son parti. La rapidité est symbolique. La détermination aussi, puisque la circulaire du 1" juillet est inapplicable tant elle est volontariste. Celle du 28 décembre suivant lancera réellement la politique des ZEP en France.

Cependant, on fut surpris de la mécanique enclenchée pour déterminer où seraient créées les zones prioritaires : au lieu du "superlatif " attendu, c'est-à-dire la recherche des situations les plus difficiles du territoire français, on découvrit un " comparatif " curieux, c'est à dire la recherche dans chaque département des territoires où se trouvait la moins bonne réussite scolaire.

Au lieu d'avoir une liste telle que celle recherchée dans les années soixante et regroupant les écoles et collèges plongés dans des situations déplorables et ne parvenant pas à se sortir du cercle infernal " difficultés - rotation du personnel - plus grandes difficultés", on vit chaque inspecteur d'académie prendre la liste de toutes ses écoles et de tous ses collèges pour repérer les 10 ou 12 % les moins favorisés.

Ayant participé à la commission de détermination des ZEP des Hautsde-Seine en janvier et février 1982, je peux témoigner de cette mécanique : dans ce département, depuis 1972, existait un système de repérage des difficultés les plus grandes et, pour le premier degré, un système inégalitaire de distribution des moyens cherchait à retrouver un peu d'égalité réelle. La réflexion des élus du personnel et des inspecteurs d'académie successifs était avancée sur ce point depuis de nombreuses années. Il était facile de délimiter les quelques zones bien connues, mais la mécanique " comparative " proposée par la rue de Grenelle permit que se déchaînent les demandes les plus absurdes de la part de certains élus locaux puisque tout devenait possible : " on est plus malheureux que vous " s'envoyaient à la tête certains élus locaux, ne cherchant pas à savoir s'il était nécessaire ou non d'agir localement mais recherchant explicitement les sommes correspondantes annoncées pour les ZER

Le bateau devint ivre et, raisonnablement, il fut décidé de s'aligner sur les résultats des travaux menés par la commission régionale pour le développement social des quartiers : trois ZEP furent choisies dans ce département et créées à la rentrée 82.

En 1983, on comptait 350 ZEP réparties à peu près uniformément sur le territoire français. Les académies de Poitiers ou de Rennes, par exemple, délimitèrent normalement, vu la mécanique " comparative " mise en place, leurs zones prioritaires, comme le firent celles de Lille ou de Créteil. En revanche, les DSQ, quartiers à développement social, procédant de l'autre mécanique, celle que nous avons nommée " superlative ", étaient répartis de façon très caractérisée : le Limousin ne ressemblait pas à l'agglomération lyonnaise.

L'extension de 1990

La relance du 11, février 1990 provoqua la refonte de la carte des ZEP alors que se mettait en place une politique générale de la ville où les quartiers à développement social urbain (DSU) devaient s'inscrire dans une aire plus large que les DSQ précédents. Pour sa part, le nombre de ZEP passa à 557 et l'étendue d'une partie de celles créées en 1982 augmenta. Les " contrats de ville ", dans lesquels les ZEP durent plus tard s'inscrire, les amenèrent à devoir travailler dans des projets partenariaux beaucoup plus vastes.

L'inscription des ZEP dans les contrats de ville avait sa cohérence, bien que le dispositif prioritaire de l'Éducation nationale n'ait jamais été, de 1981 à aujourd'hui, le volet éducatif de la politique de la ville ; le partenariat avec les autres services publics, les élus locaux et les associations locales est une caractéristique permanente des ZEP : il leur revient donc de s'adapter à l'évolution de la politique de la ville. Quant à l'élargissement des DSQ en DSU et l'extension des contrats de ville ils ont leur logique : traiter des problèmes d'un quartier indépendamment de l'environnement général s'était révélé difficile et parfois stigmatisant.

La relance de 1990 et les événements suivants, jusqu'au Pacte de relance de la ville annoncé à Marseille par Jean-Claude Gaudin lorsqu'il était ministre de la Ville, provoquèrent donc une augmentation du nombre de ZEP, un élargissement de l'étendue territoriale de certaines d'entre elles et l'inscription des projets de zone dans des contrats de ville beaucoup plus vastes.

 

Le seconde relance des ZEP, 1997-1999

Image18.gif (2378 octets)

Au moment où est écrit ce texte, il est difficile d'avoir une vue précise et générale de la situation du dispositif prioritaire et de la politique de la ville en raison de la mise en place en cours de nouveaux aspects.

Cependant, il est déjà clair qu'on assiste à une triple extension du dispositif : nombre de ZEP et de REP (réseaux d'éducation prioritaires), étendue des quartiers de la politique de la ville, durée de mise en oeuvre des projets.

Le nombre de ZEP augmente nettement. Reprenons notre exemple des Hauts-de-Seine : 3 en 1982, 8 en 1990 et 20 en 1999. Aux ZEP s'ajoutent désormais les REP dont on a peine, à ce jour, à déceler l'originalité par rapport aux ZEP, si ce n'est dans un système toujours " comparatif " : il s'agirait de la réunion dans un espace déterminé d'écoles et d'établissements ayant des difficultés pour s'adapter aux réalités du public, mais moins, tout de même, que ceux des ZER Bien. En effet, il y a une logique à cela. On pourrait la pousser et dresser la liste de tous les établissements et fixer un ordre du premier au dernier en analysant quelles difficultés rencontre chacun pour remplir sa mission de service public. À chacun, ensuite, d'établir un projet et d'obtenir les moyens correspondant à son classement.

Le dispositif prioritaire disparaîtrait alors par dilution générale, mais aussi par l'absence d'un projet de zone interdegrés et partenarial. On n'en est pas là. Mais la voie est ouverte,

L'extension dans l'espace concerne les ZEP et les REP mais aussi la politique de la ville : certes, ce n'est pas elle qui définit la politique prioritaire de l'Éducation nationale, mais elle importe car le partenariat reste essentiel. Or, l'expérience montre que les problèmes des quartiers ne peuvent se traiter non seulement à ce seul niveau (réforme de 1990) mais encore à celui d'une ville seule. Résultat, on raisonne désormais à partir des contrats de région !

Il est vrai que si l'on veut redynamiser un quartier en y faisant aboutir une ligne de métro, c'est bien à ce niveau qu'il faut travailler. À une moindre échelle, les contrats d'agglomération se développent et donnent une extension aux politiques locales de développement social urbain. On dirait que le ministre de la Ville est muni d'un " zoom arrière " : aux quinze quartiers pour l'Île-de-France de 1982 succède aujourd'hui un contrat de région en préparation où serait concernée une fraction importante du territoire francilien.

L'extension dans le temps concerne peu les ZEP puisque les projets de zone ou contrats de réussite étaient, en 1981, de " quelques années "' puis, en 1990, de trois ans, en 1992, de trois ans plus une année d'évaluation et de redéfinition, et sont maintenant de durées variables mais autour de cette durée. En revanche, la politique de la ville étend sa durée d'application : aux quelques mois ou années d'Hubert Dubedout, en 1982, succèdent désormais les contrats de région de six ans.

Les risques d'une perte de sens

Toutes ces extensions ont leur logique et les décideurs ont sans aucun doute la volonté de faire évoluer positivement la situation. Il ne s'agira pas, ici, de faire un procès d'intention ou de défendre un point de vue réactionnaire.

Cependant, ces extensions, sans fin semble-t-il, ne risquent-elles pas de faire perdre le sens initial du dispositif prioritaire ? On a déjà vu, en 1991, un grave recul de sens s'installer avec la création de la " prime ZEP " (ce n'est pas son existence qui a créé le recul mais sa présentation comme une prime de risque pour affronter les " sauvageons " et leurs parents " défaillants "). Petit à petit, on était parvenu à revenir à une conception plus juste de la nature du dispositif. La nouvelle carte des ZEP de 1999, présentée presque partout comme se limitant à un système de distribution inégalitaire de moyens, oubliant que ceux-ci n'existent que pour assurer le rôle de service au public, donc d'adaptation aux caractéristiques locales, a fait faire un grand pas en arrière en ce qui concerne le sens des ZER

L’extension du nombre d'enseignants ou membres d'équipes éducatives et partenaires divers concernés par les ZEP en a amené une partie à se retrouver tout à coup dans le dispositif prioritaire, sans qu'il y ait eu un effort général d'explication, sinon de formation, dans chaque ZEP ou REP : combien, à ce jour, ne savent des ZEP que leur aspect utilitaire (les moyens) et financier (la prime) ? Cela laisse le dispositif dans une situation préoccupante. On restera confiant, malgré tout, car l'Éducation nationale a souvent montré sa capacité à redresser des situations critiques.

Extension du nombre de " nouveaux concernés ", extension du nombre de ZEP, création de REP, extension des zones de la politique de la ville, extension des durées des projets... Prenons-en acte, des avantages en seront certainement tirés. Mais il faudrait aussi reprendre le dossier initial, répertorier les ZEP que l'on dit être (de manière très révélatrice) de " vraies " ZEP, celles où l'école est mal en point, où les élèves ne trouvent pas les conditions normales de scolarité, où les enseignants se trouvent confrontés à d'immenses problèmes qu'il leur semble impossible de résoudre. Ce sera un petit nombre, inégalement réparti sur le territoire national, laissant dépourvues - tant mieux pour elles - un tiers ou la moitié des académies.

Ce petit nombre de ZEP en situation de péril indiquera où doit être apporté un soutien particulier, intensif, multiforme, volontariste, immédiat, à partir d'un projet local interdegrés et partenarial.

Sans rejeter l'évolution en cours, un tel " zoom avant " complémentaire, avec des conséquences immédiates, est nécessaire.

NOTE

(1) lnteréducation, n' 9, mai 1969, pp. 11-12. Cette revue était une publication commune à six mouvements pédagogiques: GFEN, AFL, APC, GRIP, GERREN, IPEM.

Image19.gif (2052 octets)                                       haut de page

Source : revue V.E.I (avec son aimable autorisation)

3.2 Relance et création des ZEP/REP

3.2-1 Les 10 propositions (Ref : B.O N°4 du 28/01/99)

La réflexion engagée sur les dix propositions avait pour but de dégager, au niveau du département quelques pistes de travail et de recenser les expériences en cours. (On trouvera le résumé de ces expérimentations dans le chapitre suivant)

Image20.gif (5504 octets)Image21.gif (3684 octets)Ces orientations sont le fruit du repérage des réussites de terrain. Leur mise en place s'appuiera sur l'utilisation d'un centre de ressources académique qui épaule les équipes pédagogiques.

1 - Réaffirmer les exigences communes pour assurer un égal accès de tous au savoir

Le recentrage sur les apprentissages et les savoirs est la question centrale. Les programmes d'enseignement ont pour fonction de définir les objectifs et connaissances à atteindre, les méthodes de travail à acquérir et les relations entre les disciplines. Ils constituent une référence nationale définissant des exigences communes. Il n'y a pas de programme spécifique pour l'éducation prioritaire. Les exigences y sont les mêmes qu'ailleurs. Le maintien de celles-ci participe de la mission fondamentale du service public de l'éducation.
Les exigences des programmes ne sont ni abstraites, ni formelles : pour qu'elles soient atteintes il convient de partir des besoins des élèves et d'y apporter des réponses adaptées.
Dans cet esprit, il appartient aux équipes pédagogiques de s'approprier les finalités des programmes afin de concentrer leur action sur ce qu'elles jugent constitutif des objectifs essentiels à atteindre à un moment donné, compte tenu des acquis, des besoins et de la progression des élèves qui leur sont confiés. Il faut en effet permettre à ces élèves de s'approprier les références nécessaires pour poursuivre leurs études et aborder avec succès les niveaux ultérieurs de formation.

2 - Assurer la maîtrise de la lecture et des langages

L'inégalité dans la maîtrise du langage est l'un des facteurs les plus importants de l'inégalité des chances de réussite scolaire. Déjà, 90% des projets de ZEP ont pour priorité la maîtrise des langages, outil fondamental d'acquisition des savoirs, instrument de lutte contre l'exclusion, élément essentiel de la formation à la citoyenneté, d'accès à la science et à la culture. La maîtrise du langage oral et écrit par tous les élèves représente donc une priorité absolue tout au long du cursus scolaire. Elle doit être l'affaire de tous les enseignants, quelle que soit leur discipline, à tous les niveaux d'enseignement. Elle concerne également les autres personnels.
Dès l'école maternelle, les enseignants tirent profit de chaque instant de communication orale offert par la vie de classe, en donnant valeur à l'expression orale des enfants, pour permettre à chacun d'oser parler, de pouvoir dire et de mettre ainsi le langage au service de ses apprentissages.
La mission de l'école élémentaire est de poursuivre cet apprentissage de l'oral, de faire acquérir à tous les élèves du cycle des apprentissages fondamentaux une bonne maîtrise de la lecture et de l'écriture et de prendre en charge tout au long du cycle des approfondissements les élèves en difficulté d'apprentissage.
Au collège, il convient de donner, dans toutes les disciplines, une large place à la pratique de l'oral (écoute et prise de parole), de l'écriture, de la rédaction et de la lecture par tous les élèves et dans toutes les activités.
À l'école comme au collège, on s'attachera à développer la maîtrise de l'argumentation, qui permet de dialoguer et de faire prévaloir l'échange rationnel de points de vue et d'idées. La capacité à conceptualiser et à argumenter, à comprendre, constitue un élément de la maîtrise des langages. La capacité à la réflexion et à l'analyse fait aussi partie de la maîtrise de la

lecture.


Image22.gif (2455 octets)Image23.gif (2172 octets)Image24.gif (4499 octets)

3 - Développer les actvités culturelles et sportives ainsi que l'éducation à l'image

Il faut s'efforcer de mettre les élèves dans des situations où la compréhension des médias passe par l'observation fine de ce qui se passe dans l'image, les sons et le langage. Les comparaisons entre médias, les modes d'accès à l'information sont autant d'activités qui les aideront à faire le lien entre le vécu, le réel et le représenté et à exercer leur pensée critique. Cette démarche pourra utilement se développer dans le champ de la culture scientifique et technique. Il s'agit d'encourager les expériences, de refuser la simple consommation des médias, d'utiliser les capacités de maîtrise des langages pour former le jugement et faciliter la confrontation des connaissances.
La créativité culturelle et l'expression corporelle sont des facteurs de réussite scolaire. Les projets élaborés avec les partenaires culturels et sportifs sont articulés avec l'enseignement des disciplines artistiques et de l'éducation physique et sportive. En particulier, le développement d'espaces pour l'art et la culture dans les écoles et les établissements, ainsi que la fréquentation des équipements culturels doivent être fortement encouragés. Il en est de même pour tout ce qui touche au développement des pratiques d'activités sportives, dans le cadre des écoles, des établissements et des associations sportives. Ces projets feront partie intégrante des contrats de réussite, en lien avec les objectifs pédagogiques de ceux-ci.

4 - Encourager la scolarisation précoce

Le rôle de l'école maternelle est fondamental. Les performances de CP des élèves de ZEP qui sont scolarisés précocement sont meilleures dans divers domaines. Les REP doivent donc faire l'objet d'une priorité pour le développement de cette scolarisation là où elle est encore insuffisante.
Il y a lieu, avec l'ensemble des partenaires intéressés (protection maternelle et infantile, caisses d'allocations familiales, collectivités locales, etc., ) d'inciter les familles à scolariser leurs jeunes enfants dès l'âge de deux ans.

5 - Assurer le soutien des élèves les plus fragiles et lutter contre l'échec scolaire

Image25.gif (1760 octets)Pour aider efficacement les élèves les plus fragiles, il faut améliorer le repérage des difficultés dès le début de la scolarité. Les pratiques pédagogiques centrées sur l'élève induisent naturellement des modalités d'évaluation accompagnant celui-ci dans son cheminement et mettant en évidence les progrès accomplis ; ceci implique que les équipes soient en mesure de définir clairement les objectifs visés et de les expliciter aux élèves, de repérer les acquis et les besoins, notamment à partir des évaluations nationales.
Le parcours scolaire est marqué par un certain nombre de ruptures. Celles-ci peuvent être positives pour le développement des élèves. Pour autant, on veillera à ce qu'elles ne fragilisent pas ces derniers. C'est pourquoi, toutes les actions de liaison entre écoles et établissements fréquentés successivement par les élèves (formations communes, mise en place de tutorat, visites, livrets de compétences communs, etc.) sont à encourager, valoriser et évaluer.

6 - Renforcer l'éducation à la citoyenneté et à la morale civique

L'éducation à la citoyenneté, fondée sur des savoirs comme sur des pratiques et impliquant toutes les disciplines, toutes les activités scolaires et périscolaires, traverse toute l'action éducative. Au-delà des programmes spécifiques d'éducation civique, il est impératif que la vie de l'école ou de l'établissement soit organisée de telle sorte qu'elle favorise l'apprentissage des règles et donne aux élèves l'occasion et le goût de développer une participation active et responsable à la vie collective, et renforce la lutte contre la violence sous toutes ses formes.
La prévention des conduites à risques est renforcée par la généralisation dans les établissements scolaires du second degré du comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté. Il est recommandé que plusieurs établissements fassent fonctionner en réseau un comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté, auquel les écoles élémentaires sont naturellement associées (circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998, B.O. n° 28 du 9-7-1998).
Des Chartes des droits et devoirs à partir d'un travail sur les règlements intérieurs devront être élaborées dans tous les lycées et collèges.


Image26.gif (2612 octets)7 - Resserrer les liens de l'école avec les parents



Partout où la qualité du dialogue et des partenariats avec les familles s'est établie, la vie scolaire s'en est trouvée améliorée. C'est pourquoi, il s'agit de donner ou redonner à tous les parents confiance en l'école, alors que certains d'entre eux manifestent, à son égard, tout à la fois une certaine défiance et de très grandes attentes.
Les apports en matière d'éducation civique doivent être relayés par les parents. Dans cette optique, des actions concrètes sont conduites dans le cadre du contrat de réussite, pour l'accueil des parents à certains moments, comme à la rentrée scolaire ou à l'occasion de la Semaine des parents mais aussi tout au long de l'année, en redonnant toute son importance au rôle de leurs représentants. On s'appuiera sur la fonction de médiation qu'exerce notamment le professeur principal dans le second degré ; on associera les parents à l'élaboration des projets, ainsi qu'aux activités des écoles et des établissements et surtout à l'orientation de leurs enfants. Les familles doivent se sentir en confiance et valorisées par l'école.


8 - Ouvrir l'école sur le quartier pour créer les conditions d'un partenariat efficace

Les Réseaux d'éducation prioritaire font appel à des partenaires dont l'intervention doit être cohérente avec l'action des établissements scolaires, dans le respect du domaine de compétences de chacun. La concertation avec les maires, les conseils généraux et le cas échéant régionaux, ainsi qu'avec les services de l'État (préfet) concernés est impérative.

La politique de la ville
L'action de l'école s'articule avec la politique de la ville. Les autorités académiques doivent y veiller. Ainsi, la priorité accordée à l'éducation dans la politique de la ville passe par "une mobilisation des services de l'État autour d'un projet éducatif" (relevé de décisions du Comité interministériel des villes du 30 juin 1998).

Les contrats de ville intégreront la préoccupation éducative. Par exemple, une analyse des périmètres de recrutement des écoles et des collèges et le cas échéant des stratégies d'évitement de ceux-ci peut être conduite. La prévention de l'échec scolaire passe par une lutte contre la ségrégation sociale ; ceci nécessite en amont une volonté politique des collectivités territoriales en matière d'urbanisme et de logement.

Dans cet esprit, la création des REP doit permettre d'articuler les logiques de l'éducation prioritaire avec celles de l'intégration des quartiers les plus défavorisés au sein des villes et des agglomérations. Les sous-préfets à la Ville doivent obligatoirement être consultés.

Les contrats éducatifs locaux
Les contrats éducatifs locaux organisent le temps de l'enfant avant et après les heures de classe, dans les conditions prévues par la circulaire interministérielle n° 98-144 du 9 juillet 1998 (B.O. n° 29 du 16-7-1998).
Ces contrats, par lesquels les administrations d'État et les collectivités territoriales mettent en commun leurs moyens, s'articuleront avec les contrats de réussite dont ils peuvent constituer un complément.
De plus, on envisagera , dans les réseaux d'éducation prioritaire, la mise en place des nouveaux rythmes de travail et de vie des écoles, annoncés dans la Charte pour bâtir l'École du XXIème siècle.

L'École ouverte
Lancée en 1991, l'opération interministérielle École ouverte a été étendue à l'ensemble des académies. Elle concerne aujourd'hui les enfants des écoles élémentaires et des collèges. Elle constitue pour les REP une véritable opportunité de participer à l'intégration sociale et scolaire de leurs élèves en construisant un lien positif fort de l'élève avec son établissement scolaire.



La politique sociale et de santé
L'amélioration du dépistage des difficultés dès la petite enfance contribue à réunir les conditions d'une meilleure scolarité. Dans les réseaux d'éducation prioritaire, un nouveau bilan obligatoire fondé sur une visite médicale systématique à l'issue de la scolarité primaire sera progressivement mise en place. Le renforcement de la liaison avec la PMI sera recherché.
En matière d'accès aux soins, si l'école n'a pas à se substituer à la responsabilité parentale, elle doit, en liaison avec tous les partenaires concernés, aider les familles à accéder aux soins requis pour leurs enfants.
Il y a lieu dans les REP de constituer ou de renforcer un partenariat solide avec les assistantes sociales de quartier et les associations spécialisées.

Les classes-relais

Pour les élèves de collège en voie de déscolarisation, les classes-relais peuvent constituer un mode de socialisation et de rescolarisation, comme le prévoit la circulaire n° 98-120 du 12 juin 1998 (B.O. n° 25 du 18-6-1998). Ces dispositifs doivent être considérés comme un mode de scolarisation en collège. Le nombre de ces classes doit connaître une augmentation sur deux ans.

9 - Donner aux acteurs de terrain des outils efficaces pour évaluer leurs progrès

De la classe au réseau, les équipes enseignantes et les équipes de direction définissent les modalités de suivi des actions conduites, afin d'en mesurer l'efficacité.
Les autorités académiques qui assurent le suivi général de l'activité des Réseaux d'éducation prioritaire, les y aideront en leur fournissant des outils et une formation adaptés.


Des instruments sont déjà disponibles

La direction de la programmation et du développement propose déjà une large palette d'outils : protocoles d'évaluation des acquis des élèves à l'entrée en CE2, en 6ème et en seconde, banques d'outils d'aide à l'évaluation pour l'école, le collège et la seconde, de pilotage et de dialogue destinés aux établissements publics locaux d'enseignement. Une culture de l'évaluation sera développée.



Les centres de ressources
Devant la très grande diversité des situations académiques, il ne convient pas de rechercher une réponse uniforme en matière d'implantation de centres de ressources. Ils mettent en relation et en cohérence les ressources existantes au sein de l'académie auprès des IUFM, des centres régionaux de documentation pédagogique (CRDP), des centres de formation et d'information et pour la scolarisation des enfants de migrants (CEFISEM), des centres d'information et d'orientation (CIO), observatoires du district pour l'orientation.
Le centre de ressources constitue un lieu d'information, de mémoire et de diffusion d'expériences professionnelles, mais aussi un point d'accueil, de conseil, et d'échanges de pratiques. L'échange de pratiques qui a été au cœur des Assises nationales de l'éducation prioritaire constitue le point d'appui le plus efficace pour les équipes pédagogiques. La liaison est assurée avec les travaux de recherche universitaire et les actions de terrain. Ce centre doit apporter tout à la fois une aide à l'analyse de besoins et à la résolution de problèmes, et exercer une fonction de conseil pédagogique et d'aide au projet tout en induisant des recherches-actions et en instituant une veille en matière d'études. Tous les personnels peuvent bénéficier des services de ces centres.
La mise en place progressive de centres de ressources au sein des académies doit se faire dans un esprit de mise en réseau dont le centre Alain Savary de l'Institut national de recherche pédagogique (INRP) constitue avec le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) un point d'appui essentiel.

Image29.gif (1214 octets)Image30.gif (1201 octets)Image31.gif (1206 octets)10 - Améliorer l'accompagnement des enseignants et créer les conditions d'un pilotage plus performant

L'accueil, le soutien et la formation des équipes
Il importe que la motivation des personnels et leur capacité à travailler en équipe soient soutenues et que leurs réussites soient reconnues et valorisées. De ce point de vue, on veillera à ce que les activités des aides-éducateurs s'inscrivent bien dans les projets.
De plus, il convient d'accorder une attention toute particulière aux nouveaux arrivants. Les mesures prises pour rendre plus attractive l'affectation dans ces écoles et établissements et la qualité de l'accueil qui est fait à l'ensemble des personnels des Réseaux d'éducation prioritaire sont de nature à favoriser leur intégration et leur stabilisation. De ce point de vue, les responsables veillent à encourager toutes les initiatives, qu'elles soient spécifiques à l'éducation nationale (parrainage des nouveaux affectés, entraide en direction de ceux-ci par les équipes éducatives, recherche d'un juste équilibre dans la répartition des services, etc.) ou partenariales (faciliter l'accès à un premier logement par les municipalités, informations sur le quartier, etc.).
La formation des équipes doit leur apporter une aide pour réussir avec les élèves dans la classe, pour l'élaboration et le suivi des projets, pour faciliter la mise en commun de pratiques et pour les évaluer ; des groupes d'analyse de pratiques, de recherche-action et des réseaux coopératifs sont de nature à permettre aux équipes d'élargir leur champ de réflexion. Les formations sur place et pluri-catégorielles, faisant appel à des partenaires extérieurs sont privilégiées en raison de leur efficacité reconnue.

Les responsables et les coordonnateurs des réseaux
Les recteurs veillent à ce que chaque Réseau d'éducation prioritaire ait un responsable désigné, connu et reconnu par l'ensemble des partenaires. Ce responsable est assisté d'au moins un coordonnateur, choisi parmi les personnels de l'éducation nationale indépendamment de son statut et de ses fonctions précédentes. Ce choix doit tenir compte de quatre critères : la motivation, les compétences pédagogiques, les qualités relationnelles et d'animation et la connaissance du système éducatif et de ses partenaires. Le coordonnateur, qui est issu aussi bien du second que du premier degré, dispose du temps nécessaire à l'exercice de sa fonction. Responsables et coordonnateurs reçoivent une lettre de mission que le recteur établit en fonction des objectifs et du contenu du contrat de réussite.
Les autorités académiques répondent aux besoins des acteurs des réseaux. Ils veillent notamment à ce qu'ils puissent échanger leurs pratiques et à ce qu'ils bénéficient de formations adaptées.
Un conseil de réseau ouvert à l'ensemble des écoles et des établissements du réseau et à ses principaux partenaires est réuni régulièrement.

Le groupe de pilotage académique
Le suivi académique des Réseaux d'éducation prioritaire rend indispensable l'existence d'un groupe académique de pilotage. Il est constitué par le recteur qui en assure la présidence, assisté par le correspondant académique et les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale. Les corps d'inspection et le centre de ressources académique seront évidemment associés aux travaux du groupe. Lorsqu'il le juge utile, le recteur peut inviter différents partenaires à participer à ces travaux. Ce groupe académique de pilotage s'attache à mobiliser les énergies, à encourager les équipes et leur créativité, à mettre en commun les réussites et les savoir-faire, à susciter des échanges de pratiques et d'expériences, à mettre en place des ressources de formation et d'accompagnement. Responsable du suivi de la politique d'éducation prioritaire dans l'académie, il propose au recteur toute mesure propre à orienter et soutenir cette politique.

L'accompagnement par les responsables académiques
Les responsables académiques sont attentifs aux besoins exprimés en matière d'action, de suivi et d'évaluation. Les recteurs et les inspecteurs d'académie mobilisent tous les responsables concernés au service des équipes de direction et des équipes pédagogiques des REP : les inspecteurs de l'éducation nationale, les inspecteurs pédagogiques régionaux, tant des disciplines que des établissements et de la vie scolaire, les IUFM, les universités, aussi bien pour assurer la formation des personnels que pour accompagner et conduire des recherches appliquées ; l'implication des équipes des REP dans une recherche-action doit être encouragée. Les personnels d'inspection accordent la priorité à leurs interventions dans les Réseaux d'éducation prioritaire dans un esprit de conseil et d'encouragement à l'exercice du métier d'enseignant dans les REP.

 

L'accompagnement par l'administration centrale
Donner une impulsion nationale et définir le mouvement d'ensemble, encourager les progrès, soutenir une animation inscrite dans la durée, mettre à disposition l'ensemble du potentiel du ministère, identifier les difficultés et les attentes qui doivent conduire à des décisions nationales, attribuer les moyens prioritairement, telle est la mission de l'administration centrale.
Il appartient au bureau du réseau scolaire de la DESCO, en liaison avec les autres bureaux, services et directions concernés, de conduire cette animation dans le respect des diversités académiques.


Les Réseaux d'éducation prioritaire constituent un espace privilégié de mobilisation et de créativité des enseignements scolaires. Ils doivent être encouragés à devenir partout des lieux d'initiatives et d'innovations pédagogiques, au service de la réussite des élèves qui ont le plus de besoins en étant bénéfiques à l'ensemble du système éducatif.

 

Après la (re)présentation de ces textes on peut relever:

1) la satisfaction des participants devant:

2) des observations d’ordre " macroscopique " concernant les difficultés de la mise en œuvre dues à des alternatives ou à des compromis parfois difficiles à résoudre ou à élaborer.

 

3) des observations d’ordre " microscopique " sur :

                                                                haut de page

3.2-2 Ateliers de réflexion et échanges d’expériences autour des propositions ministérielles

3.2-2.1 Réflexion autour d’une typologie des ZEP

Ce travail de réflexion autour de textes tirés du rapport " Les déterminants de la réussite scolaire en zone d’éducation prioritaire " de C.MOISAN et J.SIMON avait pour objectif de permettre à chacun des participants de déterminer dans quel type de REP il lui semblait évoluer. (Les stagiaires étaient regroupés par REP).

 

Des ZEP en situation d'urgence

Image33.gif (1942 octets)

Elles cumulent tous les problèmes : fortes difficultés dans l'environnement, taille souvent trop importante, insuffisance de la scolarisation à deux ans, dispersion des actions et du pilotage, problèmes avec les partenaires, fatalisme et angoisse, instabilité chronique des enseignants et résultats très faibles des élèves tant du point de vue de la socialisation que des apprentissages, ce qui augmente encore le sentiment d'échec. Elles ne peuvent pas, à elles seules, améliorer la situation. Et toute résolution partielle concernant un seul facteur risque d'être sans effet. Il faut donc un dispositif d'aide et d'accompagnement extrêmement attentif et tout doit être tenté pour redresser la situation.

Des ZEP qui donnent des signes d'alerte

Un certain nombre de ZEP ont des résultats proches de leur valeur attendue en 1996 mais donnent dès signes de fragilité (repérables par une évolution significativement négative de la valeur ajoutée, par la chute des résultats au CE2 et par le changement d'attitude des équipes). Il convient alors d'agir très vite avant que l'engrenage ne s'inverse. En effet, si l'on anticipe, il suffit d'identifier le " grain de sable " qui grippe la machine. Si l'on intervient trop tard, d'autres dysfonctionnements apparaîtront (instabilité des. enseignants, par exemple) et il faudra mettre en place un dispositif d'urgence.

Il peut s'agir d'une transformation brutale de la population à laquelle les équipes ne sont pas préparées; ou bien d'un

conflit qui polarise les énergies, ou bien d'un manque de cohérence dans les exigences de vie scolaire, et il suffit de quelques incidents violents pour que les " digues " craquent; ou bien d'un sentiment d'abandon très fort, parfois justifié; ou bi ' en du départ d'un leader charismatique; ou bien de l'effet négatif d'une médiatisation maladroite; ou bien de l'essoufflement d'une équipe sans repères ni priorités.

Des ZEP qui évoluent très positivement

À l'inverse, certaines ZEP ont amélioré significativement leur valeur ajoutée en deux ans, ont de bons résultats au CE2 (à moins de 10 % de la moyenne nationale) et des équipes qui ont un sentiment de réussite et une ambition.

Les causes peuvent, là aussi, être diverses (mais il ne s'agit quasiment jamais d'une amélioration du niveau de vie des familles, au contraire, nous avons rencontré des ZEP de ce type où la pauvreté de la population s'était accrue en deux ans). C'est souvent le résultat d'un travail collectif cohérent et précis depuis plusieurs années. Mais c'est aussi parfois l'arrivée d'un vrai pilote ou d'un groupe de jeunes enseignants solidaires et décidés ou encore le calme revenu dans un collège difficile. On voit alors les enseignants se stabiliser, l'image de ]a* ZEP. changer. Pour ce type de ZEP, il convient de conforter et de valoriser le plus vite et le mieux possible ces premiers signes de réussite.. Il faut que la spirale s'installe, il faut l'accompagner.

 

Des ZEP qui réussissent

Image34.gif (1973 octets)Ces zones d'éducation prioritaires ont de remarquables résultats, certaines dépassant ou frôlant la moyenne nationale en 6e avec une population très défavorisée. Elles sont caractérisées, parfois par l'existence d'équipes véritables et solidaires, toujours par une cohérence dans les exigences. Elles sont à taille humaine, avec une scolarisation des enfants de deux ans importante et elles connaissent un bon équilibre entre un noyau d'enseignants stables et un renouvellement par l'arrivée de plus jeunes. Leurs projets sont centrés sur les apprentissages mais l'école n'est pas fermée sur elle-même et il existe une collaboration opérationnelle avec des partenaires.. Enfin, elles sont très. souvent soutenues par un pilotage départemental ou académique attentif.

Il convient alors de valoriser ces réussites, surtout lorsque persistent des problèmes d'image visibles par l'évitement du collège. Il convient également de faire connaître ces réussites afin qu'elles puissent profiter aux autres ZEP en organisant des échanges entre. les équipes. Il convient enfin de ne pas perdre de vue qu'il s'agit d'équilibres toujours fragiles, que ces écoles et ces collèges méritent la priorité qui leur est accordée étant donnée leur population et de ne pas négliger cette priorité sous prétexte qu'ils réussissent.

 

En se référant à cette typologie les participants ont échangé leurs points de vue sur les différents REP du département. Le constat est qu’aucun des REP ne semble en situation d’urgence, que l’on retrouve dans des proportions relativement équivalentes des éléments pouvant alerter et d’autres qui montrent des avancées significatives et qu’enfin la création très récente des REP ne permettait pas de mesurer encore si la réussite était au rendez-vous.

Les participants réaffirmaient alors leur détermination à mettre en place des dispositifs pertinents d’évaluation

Image35.gif (4748 octets)Image36.gif (3043 octets)Image37.gif (1759 octets)

                                                          haut de page

3.2-2.2 Echanges d’expériences

Ces échanges avaient pour objectif de faire part des expériences en cours ou passées sur les différents REP et d’établir si ces expériences pouvaient et/ou devaient être reproduites. On pourra retrouver les coordonnées des différents intervenants au chapitre 2.4 " Les contacts en Maine et Loire "

Evaluation en deuxième année du cycle 2 à SAUMUR (Mmes PIRECKI et RICHARD) et évaluations multi-cycles à CHOLET (Mr LEMAITRE)

Objectif : permettre à l’enseignant de se positionner sur son groupe classe de manière objective.

Moyens : Travail en partenariat, CPAIEN, Coordonnateur, RASED, Enseignants

Points d’appuis : Evaluations nationales de 97, " L’apprenti lecteur en difficulté " A.OUZOULIAS, RETZ

Image38.gif (4174 octets)

Ecrire en REP sur la ZEP de Belle Beille P. HOUSSIN (REP Angers Sud).

Objectifs : favoriser la production d’écrits

Moyens : partenariat avec la ville pour la reproduction – imprimerie des productions d’enfants

Points d’appuis : échanges scolaires, rallyes lecture…

Lien école/famille à TRELAZE (Mr BACCHI école G.PHILIPE)

Objectif : pour une action éducative de la petite enfance à l’école

Moyens : Ateliers passerelle dès 18 mois entre la Maison de la Petite Enfance et l’école maternelle favorisé par la présence d’un poste enseignant dédié.

Points d’appuis : l’accueil

La participation des parents à certaines séquences pédagogiques.

Image39.gif (1608 octets)

Liaison école / collège à CHATEAUNEUF SUR SARTHE (Mme MARTINET)

Objectif : favoriser la liaison école / collège

Moyens : environ 12 samedis au collège de secteur pour tous les CM2 du secteur.

Points d’appuis : activités autour des langues, des mathématiques, de l’informatique et de la lecture.

Education à la citoyenneté à JUVARDEIL (Mr FABIUS)

Objectifs : Favoriser l’émergence de comportements citoyens.

Moyens : association USEP

Points d’appuis : réunions hebdomadaires ; Conseil d’enfants ; réflexion sur la Loi en tant que Loi instituée.

Cet échange a été jugé très intéressant par l’ensemble des participants qui ont pu constater que les actions menées entraient bien dans le cadre des propositions pour la relance et qu’il existait des préoccupations identiques ainsi qu’une cohérence certaine entre les différentes actions menées au sein du département.(pour contacter les différents intervenants voir page 7)

haut de page

3.3 Aspects pratiques

3.3-1 Le pilotage

On pourra relire au chapitre 3.2-2 " les 10 propositions " le paragraphe 10 relatif à l’accompagnement des enseignants.

Les quelques lignes consacrées au coordonnateur demandaient à être précisées et complétées. La réflexion menée à travers l’intervention de Mme GUIBERT (IA IPR responsable CAREP) permettait de proposer quelques pistes.

Rôle pédagogique

*Fournir aux établissements les informations utiles à l'élaboration du projet.

Aider à sa mise en place.

Aider à son suivi et à son évaluation.

* Proposer à l'équipe de direction des dossiers prioritaires pour renforcer les liens entre les établissements du secteur.

* Elaborer pour le conseil de zone certains dossiers spécifiques liés au développement du REP (information , évaluation...).

Image41.gif (5096 octets)

Rôle dans la liaison entre les différents dispositifs (partenariat)

* Liaison avec le DQS (dans le cadre du contrat ville).

* Liaison avec la municipalité (CEL).

* Liaison avec le département (DISS en particulier).

* Liaison avec les associations.

 

Rôle administratif

* Préparer les dossiers de financement.

* Répondre aux enquêtes diverses ...

* Faire circuler l'information.

* Préparation des différentes instances (conseil de ZEP ... ).

Au cours de cette réflexion sur le pilotage le problème de l’évaluation se posait de nouveau et il était décidé qu’une action " fédératrice " pourrait être entreprise sur cet aspect du Contrat de réussite au sein de tous les REP du département.

  haut de page

3.3-2 Les centres de ressources accessibles sur l’Internet

Adresses des sites les plus utiles:

http://www.education.gouv.fr

Image42.gif (2392 octets)             http://www.inrp.fr

http://www.inrp.fr/Zep/Savary/IntroSavary.htm

http://www.cndp.fr

http://www.ac-nantes.fr

http://www.crdp-nantes.fr

http://www.ac-nancy-metz.fr

http://www.lyon.iufm.fr

Image43.gif (4996 octets)

haut de page

4. Comptes rendus des commissions coordonnateurs, responsables institutionnels, animateurs contrats de réussite)

4.1 Les responsables institutionnels

Le groupe des responsables aborde le problème de la circulation de l’information à la fois dans sa dimension verticale (en particulier avec l’Administration) et dans sa dimension horizontale (comment faire entre les écoles, les écoles et le collège de secteur, les écoles et les partenaires, le collège et les partenaires ?)

Le groupe se pose la question des " fonctionnements acquis " lors des réunions auxquelles chacun de ses membres participe. La question porte sur la représentativité (qui représente-t-on ?) et sur l’information (qui doit-on informer de ce que l’on vient d’apprendre ?)

Le point suivant aborde la nécessité de travailler sur les cohérences. Il faudra veiller à ce que les fonctionnements et les actions impulsées au plan pédagogiques entrent bien dans une dynamique reconnue par chacun des différents responsables.

Le passage des ZEP à des REP est perçue par chacun des membres du groupe comme la volonté de recentrer sur les apprentissages en tenant les partenaires un peu plus à l’écart de ce qui se faisait jusqu’à présent.

La réflexion ci-avant induit que les actions et décisions prises par les responsables des différents REP doivent bien prendre en compte les partenaires :

associés à la prise de décision,

consultés

simplement informés

 

4.2 Les coordonnateurs

Le groupe se propose de communiquer au CD REP les informations sur les actions et les fonctionnements des différents REP (voir grilles " actions en cours " et " actions souhaitées " ci-après)

Le CDREP propose également aux coordonnateurs de tenir un " cahier de bord " de leurs activités qui doit permettre de mesurer les domaines d’activités dans lesquels ils s’investissent et, par défaut, ceux qui devraient éventuellement être renforcés. Ce document pourrait également permettre de mesurer les éventuelles différences de fonctionnement du pilotage pour chacun des REP du département..

Une réunion trimestrielle est programmée chaque dernier mardi du trimestre au CDDP, 14 rue A.FRANK (soit le 14/12/99 pour la première à partir de 9 heures). La première réunion permettra de dresser un état des lieux des actions entreprises dans le cadre du Contrat de Réussite et de mieux connaître le fonctionnement de chaque REP.

Quelques questions restent posées :

Lettres de mission

Frais de fonctionnement (déplacements, reprographie, téléphone….)

Formation (communication, TICE,…)

Image44.gif (2927 octets)

  haut de page

5 . Bilan

Si quelques inquiétudes demeurent quant à l’ampleur de la tâche à accomplir (motivation des équipes, recherches de nouveaux partenariats et de nouveaux modes de fonctionnement, moyens à mettre en œuvre ...), le sondage réalisé en fin de stage auprès des participants à ces deux journées permet de dresser un bilan positif. Il ressort des remarques formulées, la satisfaction d’avoir pu mettre en place un langage commun de l’Education Prioritaire sur le département et d’avoir pu échanger sur tous ses aspects. Les actions entreprises semblent et peuvent de ce fait trouver leur cohérence. Cette volonté de mise en cohérence se retrouve également dans la demande exprimée de nombreuses fois de renouveler ce type de rencontre à plusieurs reprises au cours de l’année scolaire en cours. (Pour répondre à cette demande les coordonnateurs 1er et 2nd degré ont décidé d’une rencontre trimestrielle)

Aux questions restées sans réponse à l’issue des journées quelques précisions peuvent apportées dans l’attente de précisions sur les moyens de fonctionnement du CDREP:

Image45.gif (1553 octets)

6. Pistes bibliographiques. (avec l’aide de l’INRP)

Les ZEP: rapports d'inspection et évaluations

 

Ministère de l'éducation nationale, Inspection générale de l'éducation nationale, Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale, MOISAN Catherine, SIMON Jacky. Les déterminants de la réussite scolaire en zone d'éducation prioritaire. Paris: IN RP septembre 1998.

Les auteurs du rapport ont procédé à l'analyse comparée des performances de 410 ZEP en 1994 et 1996 sur la base des données de l'évaluation 6ème La construction avec l'appui de la DEP d'un modèle de performance a permis de mesurer pour chaque ZEP sa "valeur ajoutée" par rapport à la performance attendue (calculée en fonction de la concentration de population défavorisée) et la progression de sa valeur ajoutée entre 1994 et 1996. lis mettent en évidence de grandes disparités entre académies, départements et entre les ZEP elles-mêmes. L'observation et l'étude approfondie de 36 ZEP a permis d'identifier 12 éléments clés de la réussite en ZEP; les auteurs relèvent la grande solidarité entre ces facteurs. lis énoncent un ensemble de recommandations parmi lesquelles la mise en place d'un pilotage des ZEP à tous les niveaux et selon une stratégie différenciée.

MEURET Denis. L'efficacité de la politique des zones d'éducation prioritaires dans les collèges.

Revue française de pédagogie, no 109, oct.-déc. 1994, pp. 41-64.

Image46.gif (2389 octets)L'étude compare les progrès réalisés par les élèves au cours de leurs deux premières années de collège selon qu'ils sont ou non scolarisés en ZEP, à caractéristiques de départ des élèves égales. Elle montre qu'en français et en mathématiques les élèves progressent en ZEP un peu moins qu'ils ne progresseraient ailleurs - cet écart est particulièrement significatif pour les élèves initialement en difficulté scolaire ou défavorisés socialement. Selon ces résultats, la politique ZEP échoue à créer une situation où en moyenne les élèves scolarisés dans ces zones réussiraient mieux que leurs caractéristiques ne le laissent espérer. Les effets de la politique ZEP semblent en revanche plus positifs concernant les attitudes des élèves en difficulté envers la scolarisation et la socialisation. L'étude suggère également que les effets de la politique ZEP diffèrent selon les modalités de fonctionnement des collèges.

 

Histoire de la politique des ZEP – Questionnements

GLASMAN Dominique et al. L'école réinventée ? Le partenariat dans les ZEP. Paris: L'Harmattan, 1992. (Bibliothèque de l'éducation).

L'ouvrage propose une analyse de ce que les termes de 'Partenariat'' et de "partenaires" recouvrent dans la vie quotidienne des ZEP. Les auteurs s'appuient sur une observation détaillée de deux ZEP. lis présentent les différents acteurs du partenariat, analysent leur position spécifique, en particulier leur rapport à l'institution scolaire et posent le problème de l'imprécision de l'objet du partenariat. Ils observent les projets et les réalisations produites; les relations entre les partenaires et les ressources dont ils disposent. Les auteurs tentent de débusquer de fausses évidences, pointent les contradictions du partenariat et les conflits qu'il engendre. lis proposent une analyse de ses difficultés à partir de l'analyse des identités professionnelles des partenaires, spécialement des enseignants et des travailleurs sociaux et posent enfin des questions plus fondamentales sur l'articulation entre le scolaire et le social.

CHAUVEAU Gérard, ROGOVAS-CHAUVEAU Eliane. A l'école des banlieues. Paris: ESF, 1995. (Pédagogies).

Les auteurs font part de leurs réflexions sur la mise en œuvre des idées et des pratiques nouvelles qui se sont développées avec les dispositifs de zone d'éducation prioritaire et de développement social des quartiers. Leur approche repose sur l'examen critique des options et des solutions mises en œuvre en faveur des populations défavorisées et sur le repérage des dynamiques éducatives locales qui permettent l'accès de tous aux savoirs et à la réussite scolaire. lis donnent en exemple le cas d'établissements, de structures et d'équipes qui fabriquent de la réussite. Pour les auteurs, une seule voie est possible : faire de l'école une "fabrique d'intelligence" en se centrant sur les savoirs et les apprentissages, et du quartier une "zone d'activité intellectuelle" en plaçant les apprentissages intellectuels au cœur du quartier.

 

ROCHEX Jean-Yves, BAUTIER Elisabeth. Questions à la politique ZEP et à sa mise en œuvre. Éducations, n° 3, avril-juin 1995, pp. 44-47.

Le propos des auteurs interroge la mise en oeuvre de la politique ZEP en attirant l'attention sur des questions peu fréquemment posées relatives au type des actions, des organisations pédagogiques, aux modes de redéfinition des activités et contenus d'enseignement mis en oeuvre dans les projets ZEP; il questionne sous l'angle des objectifs de démocratisation les présupposés et les problématiques sous-jacents aux activités proposées: notamment les actions développées en référence à la pédagogie de projet ou inspirées de l'objectif d'ouverture de l'école, les activités culturelles et artistiques, et les actions de socialisation ou d'amélioration de la vie scolaire. Pour les auteurs nombre de discours et d'actions semblent sous-tendus par une problématique plus ou moins implicite selon laquelle le sens de l'expérience scolaire, le rapport à l'institution d'enseignement pourrait être (re)construit de l'extérieur, en marge des apprentissages et de l'activité cognitive des élèves. Les auteurs invitent à interroger plus avant la pertinence didactique des actions et leur caractère réellement démocratisant.

 

Pratiques pédagogiques et éducatives en milieux défavorisés : réflexions et interrogations

BAUTIER Elisabeth, ROCHEX Jean-Yves. Apprendre: des malentendus qui font la différence. In: TERRAIL Jean-Pierre (dir.). La scolarisation en France: critique de l'état des lieux. Paris: La Dispute, 1997. pp. 105-122.

Sur la base des résultats des recherches qu'ils mènent pour identifier les processus de production des inégalités scolaires et des différenciations entre les élèves (entre bons élèves et élèves en difficulté, entre élèves issus de différents milieux sociaux), les auteurs interrogent tout à la fois la pertinence et l'efficacité des modalités d'apprentissage et d'interprétation des situations scolaires mises en oeuvre par les élèves, et les pratiques des professionnels du système éducatif et les modes de travail qu'ils proposent, lis désignent et explicitent des malentendus qui portent sur les postures et les activités intellectuelles requises pour l'appropriation des savoirs et de la culture, qui peuvent, lorsque le fonctionnement de l'institution scolaire et les pratiques de ses professionnels ne permettent pas de les lever, détoumer les élèves de la voie de l'apprentissage. L'analyse des auteurs est basée sur l'examen de trois registres au coeur des processus de différenciation entre les élèves .- le rapport à la scolarité, le rapport au savoir et au langage, le rapport aux tâches et activités scolaires.

ROCHEX Jean-Yves, ROGER Jean-Luc, CHATEL Elisabeth. Transformations du second degré et métier d'enseignant. In: GREMION Catherine, FRAISSE Robert (dir.), Commissariat au Plan, Secrétariat d'Etat à la recherche. Le service public en recherche. Paris : Documentation française, 1996. pp. 329-338.

Ayant retracé les évolutions qui participent du processus de redéfinition de la compétence et de la professionnalité enseignante, les auteurs distinguent et explicitent trois dimensions de cette redéfinition qui doivent, selon eux, faire l'objet d'un traitement explicite, et dégagent pour chacune d'elles les divers positionnements repérés chez les enseignants: la dimension ethique qui se fonde sur la conviction de l'éducabilité des apprenants; la composante tenant à la nécessité de ne plus tenir pour acquise la capacité des élèves à donner sens aux apprentissages qu'on leur propose - la composante liée aux modes d'organisation adoptés ou préconisés pour faire face à la différenciation des publics scolaires, qui vont dans te sens d'un accroissement important de la dimension collective, disciplinaire et interdisciplinaire de l'activité enseignante. Leur réflexion sur l'évolution de l'activité enseignante les amène à relever le sentiment qui accompagne, chez nombre d'enseignants rencontrés, cette évolution de l'activité enseignante - celui de la nécessité d'un engagement de soi dans la relation pédagogique, et tout à la fois de la préservation d'un écart entre soi et la fonction d'enseignant. Cette double nécessité requiert un travail délucidation et d'intelligibilité. Les auteurs relèvent dans cette contribution l'absence de lieux et de moments institutionnels favorisant un travail collectif d'analyse réflexive de l'activité enseignante.

Jeanjean M.C , Jeanjean M.F, Massonnet J . Oser parler , pouvoir écrire

Nathan pédagogie in les pratiques pédagogiques 95 p

Image47.gif (6284 octets)Public : enseignants , parents , éducateurs maternelle - élémentaire

Réflexion sur une démarche d’acquisition du lire – écrire

"  la maîtrise de la langue, minimum culturel et social auquel peut accéder chaque citoyen, représente l’enjeu des pratiques scolaires et éducatives que les adultes d’aujourd’hui doivent aux enfants dont ils ont la charge. "

Une problématique : comment permettre l’accès à une meilleure maîtrise de la langue ? "

Une entrée originale : mettre l’accent sur la production écrite dès la maternelle.

" qu’ils pratiquent l’écrit et ils auront envie de le comprendre. Utilisateurs, usagers de la langue, ils accéderont au sens de l’écrit. "

Fondé sur le " comment ça marche pour dire par écrit ? " cet ouvrage propose éclairage théorique et mises en pratiques pour un apprentissage du parler – lire - écrire.

Construire ses savoirs Construire sa citoyenneté G.F.E.N

Chroniques sociales

Public : enseignants école – collège- lycée ; éducateurs.

Un ouvrage intéressant qui propose une réflexion _ mais aussi de nombreuses expériences _ sur la problématique citoyenneté – apprentissage – auto socio construction des savoirs.

Des auteurs qui font référence _ Meirieu, Perrenoud, Rochex…_ sur une approche constructive.

Pour une pédagogie de la parole de C.Lagarde et A. Laporte, J. Molinario, C. Picard

ESF éditeur

Public : enseignants école – collège- lycée ; éducateurs.

"  l’école ne peut instruire efficacement ….si une éthique de la communication n’est pas mise en place dans la classe…il s’agit d’ ouvrir la parole…de permettre à chacun de construire ses repères… "

un ouvrage qui propose des moyens concrets afin de mettre en place une réelle didactique de la parole…car il y a nécessité pour l’homme de dire du sens et d’apprendre à le dire dans l’éducation d’une parole pleine, pas seulement technicienne mais aussi poétique et existentielle.

 

Une revue " échanger "

Public : collège – lycée

Revue de l’Académie de Nantes

De nombreux dossiers – expériences et commentaires .

A titre d’exemple : la violence, les sorties scolaires, le conseil de classe, les études dirigées…

 

Pilotage et régulation du système éducatif

OBIN Jean-Pierre. La crise de l'organisation scolaire: de la centralisation bureaucratique au pilotage par objectifs et projets. Paris : Hachette éducation, 1993. (Former, organiser pour enseigner).

Image48.gif (5917 octets)L'auteur cherche à expliciter le modèle d'organisation scolaire qui donne un rôle central au projet d'établissement dans l'évolution du système éducatif dans son ensemble et considère la notion de projet comme l'outil d'une meilleure régulation nationale fondée sur l'explicitation et le contrôle des politiques d'établissements. Ayant repéré le sens de la notion de projet d'établissement, il s'interroge sur sa pertinence fonctionnelle et sa capacité à dessiner dans sa globalité un nouveau mode d'organisation par objectifs et par projets, valable à tous les niveaux du système éducatif Il construit un modèle théorique du changement applicable à l'organisation scolaire, qui prend en considération la complexité des processus concernés par le développement des projets, dans l'établissement et dans l'ensemble de l'organisation scolaire. Sa réflexion le conduit à proposer des procédures opératoires nouvelles pour aider ceux qui ont en charge la conduite des politiques éducatives aux différents niveaux du système éducatif. Ses propositions portent sur le pilotage, les méthodologies, le contrôle et l'évaluation des projets.

L'effet-établissement. Cahiers pédagogiques, n° 354, mai 1997.

Réflexions de spécialistes et témoignages sur des pratiques d'établissements efficaces alternent dans ce dossier Citons notamment les contributions suivantes: Pascal Bressoux situe l'effet-école par rapport à l'action spécifique de la classe et au poids de l'effet-maître sur les acquisitions des élèves - Gérard Chauveau et Eliane Rogovas-Chauveau dégagent un profil de fonctionnements communs à des écoles élémentaires efficaces en ZEP, de facteurs entravant l'extension de stratégies pédagogiques efficaces en ZEP et les appuis nécessaires à une démarche visant à transformer les ZEP en "zones d'excellence pédagogique" - Marie Duru-Bellat pointe les effets pervers de renforcement des ghettos scolaires induits par la "mise en marché" des établissements Eric,Debarbieux montre l'existence d'un effet-établissement concernant la mobilisation des acteurs dans la prévention et la lutte contre la violence scolaire.

Les chefs d'établissement. Éducation et formations, n° 49, mars 1997.

Le dossier met à disposition un ensemble de données et d'analyses en particulier sur le rôle pédagogique du chef d'établissement et sur le rôle de la direction dans l'efficacité des collèges.

 

BOURGAREL Alain. Travailler en ZEP: les rôles du responsable et du coordonnateur de ZEP. Paris: CNDP-Hachette, 1991. (Ressources formation. Acteurs du système éducatif).

Ce guide conçu en 1991 tente de rassembler les informations et les éléments de réflexion nécessaires au responsable et au coordonnateur d'une ZEP pour assurer leurs responsabilités. Il propose notamment une clarification du partage des responsabilités entre le responsable et le coordonnateur de ZEP, dont les fonctions, définies dans les textes officiels, demandent à être adaptées aux réalités propres à chaque ZEP, et présente les institutions qui permettent de mieux les assurer, en particulier le conseil de zone. La présentation du dispositif ZEP reste à ce jour valable, mais celles de la politique de la ville et de l'insertion professionnelle sont dépassées.

retour                                                      haut de page